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Passons La Porte. | | Et on suit le lapin blanc dans le jardin, on lui court après sans regarder les paysages qui défilent, on se jette naïvement dans son terrier et on tombe. Encore. Et encore. Au ralenti mais infiniment, on tente de s’accrocher à tous ses objets qui flottent autour de nous, mais c’est peine perdue. Le fond vous attire, et votre curiosité vous tire vers le fond. Vos pieds se posent sur un carrelage à damier, et vous vous retrouvez face à une porte. Une petite porte que vous ouvrez grâce à votre clé. Pas n’importe quelle clé ; la clé du pays des merveilles. |
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| | | Et une jolie petite chanson se fait entendre. Un rythme entrainant. Des paroles faciles à retenir. Et vous vous faites envouter par cette petite comptine, comme par cette odeur de thé qui flotte dans l’air. On avance. On y coure. Et on s’enfonce plus profond dans ce monde qui n’a ni queue ni tête ; on y laisse sa marque et on se lie à jamais à ceux qui le composent. On assiste muet aux changements perpétuels, où on se met à courir partout et à interroger tous ceux qui passent. Chacun son choix. Chacun sa façon de faire. |
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